L'USG en Promotion d'honneur

Tout arrive à qui sait attendre ? L'USG a attendu dix ans, échouant plusieurs fois d'un rien au portillon.

 Cette fois, c'est fait : en gagnant à L'Isle-en-Jourdain 1-0 (une bonne partie du match à 10 contre 11), les bleus assurent leur montée en Promotion d'honneur au terme d'une saison pleine et d'un final en boulet de canon. Le mérite en revient d'abord aux joueurs, qui y ont toujours cru, mais aussi à l'entraîneur Eric Devaud qui a su insuffler une méthode, un plan de jeu et un état d'esprit, stimulant ou apaisant quand il le fallait. Au président également : Jean-Louis Mercadier et son épouse Marie-France ont été là quand les choses n'allaient pas si bien, ne manquant aucune soirée d'entraînement, aux jours les plus sombres de l'hiver.La montée récompense aussi leur patience et leur volonté sans faille.

 Ils ont lutté jusqu'au bout

 Le système de la Ligue offre peu de promus : un par poule et les meilleurs deuxièmes. Le Rodéo toulousain caracolant en tête avec ses gros moyens, restait à l'USG une portion congrue.Mais l'équipe, très solidaire, a fait front, a gagné en confiance au fil des matchs, avec un football équilibré dans ses trois niveaux -défense hermétique, milieu ouvrant des espaces aux attaquants qui font mouche- et construit. Le club ne pratique pas le hourra football. L'USG finit la saison avec des statistiques probantes : elle encaisse peu de buts et concrétise souvent les occasions qu'elle se crée.C'est sûr, cette montée si longtemps espérée donnera matière à une fête collective avec les anciens et les supporters. Le foot gaillacois retrouve un standing plus conforme à l'importance de la ville. Eric Devaud, le technicien angevin, sait qu'un autre mur se présente qu'il faudra gravir l'an prochain. Mais chaque chose en son temps. Les joueurs sont allés au bout d'eux-mêmes chercher cette montée : alors, ils vont d'abord la savourer.                                                              

 

  La Dépêche du Midi